Test du stabilisateur TITAN de la société Aigle Paris avec un HDDSLR.
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Trigger goes hereBienvenue à nouveau sur mon Blog ! Comme ce n'est pas la 1ère fois que vous venez ici, vous voudrez sans doute lire mon guide qui vous permettra de prendre connaissance des 6 conseils professionnels à connaître avant d'acheter son boîtier photo ou sa caméra cliquez ici pour télécharger le livret gratuitement ! 🙂
Il y a quelques temps pour la réalisation d’un projet dont je vous parlerai d’ici peu ici même, il m’a été nécessaire de faire des tests de stabilisateurs pour filmer à main levée. Cette opération est toujours très délicate, notamment lors de l’utilisation comme caméra d’un HD-DSLR qui de part son utilité première, son ergonomie et son design n’a pas été étudié pour ce type d’utilisation (le boîtier ayant tendance à être désiquilibré par le poids de l’optique l’entrainant vers l’avant et sur le côté par une batterie généralement située sur la droite).
Au cours de cette période et après avoir essayé différents matériels, j’ai découvert le stabilisateur de la société française “L’Aigle”, le TITAN. Ce dernier, commercialisé pour un prix compris entre 500 et 600€ est particulièrement dédié aux reflexs (5D Mark II, 7D…) ou autre hybrides numériques (GH1, GH2…).
Ce qui surprend en premier lieu lors de la première prise en main c’est son poids, un peu moins de 560g alors que la plupart de ses concurrents tournent aux alentours de 1 à 2 kg. En effet, sa fabrication est à base de fibres de carbone et d’aluminium, lui amenant légèreté et résistance.
Autres points remarquables son usinage de très bonne qualité, sa finition irréprochable et la possibilité de le rendre très compact pour facilité son transport en le rangeant dans sa petite valise en aluminium brossé fournie pour les déplacements. Il est bon de noter également qu’il est modulable et qu’il se transforme, en lui rajoutant deux accessoires en options ( double manche et épaulière), en crosse d’épaule offrant 3 points de contacts pour une meilleure stabilisation voire 4 si vous utiliser une loupe ou un viewfinder.
Côté réglages, toujours si on le compare à des modèles de base reconnus tels que le Glidecam HD-1000 ou 2000, le TITAN offre des solutions étendues en particulier au niveau de son chariot que ce soit latéralement ou dans le sens avant-arrière ou vice-versa grâce à des molettes de réglages. Le bras, généralement adjoint de contre-poids, propose un débattement très important permettant d’affiner votre réglage pour une meilleure stabilisation de l’ensemble grâce également à ses petites molettes latérales. A noter la présence bien utile d’indicateurs de niveaux sur le sabot et sur le côté latéral du bras. Pour faciliter l’opération il est important de souligner la très bonne initiative de la société AIGLE Paris, le TITAN est fourni avec un support à adapter sur un trépied ou à poser sur une table par exemple, afin d’y reposer le stabilisateur pendant la manipulation de réglages. Toutes ces possibilités et outils de réglages permettent, après un peu de pratique, d’équilibrer et de stabiliser rapidement le TITAN statiquement et dynamiquement.
Voici une petite vidéo réalisée par la société Aigle nous montrant la technique pour stabiliser le TITAN avec par exemple un Canon 5D MkII:
L’autre point important à prendre en considération sur un stabilisateur c’est la partie concernant le Gimball (rotule tri-axiale de la poignée). Sur le TITAN, celui-ci est fabriquée à base de titane et d’un autre matériau composite, le carbure de tungstène, apportant souplesse et fluidité dans les mouvements lors de son utilisation, mais aussi une longévité étendue et un coefficient de friction des plus faibles. Les mouvements de rotation ou de translation obtenus sur le terrain sont alors fluides et légers.
Outre toutes ces indications il est bon de prendre conscience que le réglage et l’utilisation d’un stabilisateur à main levée demande de l’entraînement, on ne se proclame pas steadycamer comme ça c’est une vrai compétence et un métier à proprement parlé… Il m’a fallu plusieurs essais et quelques heures d’apprentissage pour obtenir des séquences et des plans qui tiennent la “route”; en effet il est délicat de trouver puis de garder l’équilibre si l’ensemble n’est pas bien réglé. De plus pour tourner tout un film avec de longues séquences, il est fortement conseillé de compléter le TITAN d’un bras amortisseur et d’un harnais, le poids du boîtier ne repose plus sur le seul poignet, mais sur ses hanches (voire ses épaules aussi). Ce qui ne veut pas dire que vous n’aurez pas des courbatures en fin de journée ! 😉
Promis dès que j’ai un peu de temps, je monte une petite vidéo de présentation et quelques plans pour vous montrer certains résultats obtenus avec le TITAN !
Ce que je retiens après avoir utilisé le TITAN :
Les points positifs:
– le poids
– son côté modulable et compact
– sa facilité d’équilibrage avec le support
– la qualité de sa finition
– allez un petit coup de chauvinisme : un produit français et un SAV national.
Les points négatifs:
– Le système d’Attache-Rapide. Je conseillerais fortement de se procurer l’attache commercialisée en option par AIGLE à 55€ spécialement conçue pour ses produits, plutôt que d’essayer comme je l’ai fait, de monter une Manfrotto par exemple; Ceci facilitera d’autant plus l’opération concernant les réglages.
– La poignée trop petite. En effet ayant des grands ou grosses mains, la prise en main n’est pas forcément des plus aisées lors de la manipulation en situation. Préférez peut-être L’AIGLE AURA, il s’agît du “grand frère” du Titan, d’architecture similaire mais de taille plus importante, avec une poignée plus grande pour une meilleure prise en main et un “Gimball” amélioré, pouvant accueillir toute caméra pesant jusqu’à 4kg.
– Difficulté d’équilibré le Titan sur le terrain ou en condition de tournage avec changement d’objectif par exemple. Il est nécessaire d’avoir un trépied à porté ou un support permettant d’y déposer le support fourni avec le TITAN afin de procéder à nouveau aux réglages.
– un design pouvant lui desservir le présentant comme un peu “massif” alors qu’au contraire il est très léger.